En marge de la COP21 à Paris, notre envoyée spéciale recevait sur son plateau le Colonel Papa Waly Gueye, Directeur général de l’Agence Nationale de la Grande Muraille Verte (ANGMV).

La réalisation physique de la Grande Muraille Verte (ANGMV) s'étend sur 150 km avec 15 km de large, non seulement à travers la plantation mais la mise en ½uvre dans un contexte éco climatique qui lui est favorable.

Elle rassemble le développement des activités socio-économiques. En dehors de la plantation qui est l'axe central, elle développe des activités qui, dans le cadre de la politique actuelle de l’Etat sénégalais, peuvent être comptées dans l’axe N°2 du Plan Sénégal Emergent (PSE). Parce que c’est le capital humain dans cet axe du PSE et à l’intérieur qui sont les aspects développement social, développement durable et création d’emploi.

Par rapport à l’aspect genre, la Grande muraille verte permet de créer plus de 1 800 emplois temporaires, pendant 5 à 7 mois par an et environ 100 emplois permanents, dans des zones qui étaient très défavorisées où l’on ne connaissait presque pas le salaire, où il n’y avait pas de production maraîchère.

Actuellement, il est installé le long de la bande, dans les départements actuels de Linguère, de Louga et de Ranérou, plus de 8 jardins polyvalents dans les 5 hectares où chaque jardin polyvalent fait travailler environ 300 femmes. Rien que les Groupements de Promotion Féminines (GPF) et les Groupements d'Intérêt Economique (GPE) formés par les femmes, où l'agence dispose de membres, l'ANGMV arrive à intégrer des activités de maraîchages et d'arboricoles dans ce qui était uniquement à vocation pastorale. Cela a été d'une importance très grande pour les femmes puisque non seulement ça contribué à une amélioration qualitative du traditionnel alimentaire dans des zones où il y avait que le lait, le couscous ou peut-être le riz.