JOBST VON KIRCHMANN, Ambassadeur de l’UE en Côte d’Ivoire : Un diplomate engagé


JOBST VON KIRCHMANN, Ambassadeur de l’UE en Côte d’Ivoire : Un diplomate engagé

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JOBST VON KIRCHMANN, Ambassadeur de l’UE en Côte d’Ivoire : Un diplomate engagé

Pour la première fois depuis sa prise de fonction en septembre 2018, Jobst von Kirchmann se révèle dans une interview. L’ambassadeur de l’Union européenne en Côte d’Ivoire évoque son parcours. Une trajectoire professionnelle inspirante. Il aborde la noblesse de son métier. La diplomatie. Ses codes et ses avantages. Le juriste de formation a sillonné les quatre coins du monde. Il en tire une expérience à nulle autre pareille. Découverte.

Entretien avec Jobst von Kirchmann. Un homme ouvert et intéressant. Aucun sujet n’est éclipsé. Juste un passage en revue préalable à l’interview. Deux ou trois questions sont reformulées. Normal ! En diplomatie, les mots ont toute leur importance et leur poids. Il y est question de son parcours, de l’environnement et du climat, de partenariat bilatéral et de rencontre des peuples.
15 avril 2022. Nous sommes à sa résidence de Cocody Ambassades, à Abidjan, en Côte d’Ivoire.


Jobst von Kirchmann, bonjour.
À parcourir votre biographie, c’est assez frappant de constater que vous avez abandonné la fonction exaltante de juge pour sauter, en 2002, les pieds joints dans le tumultueux monde des affaires étrangères. C’est très curieux…
Quelles en sont les raisons ?

Quitter la fonction de juge et aller vers les affaires étrangères n’est pas le choix le plus curieux que j’aie fait dans ma vie. Par exemple, j’ai quitté une carrière de tennisman pour me lancer dans le droit. À l’époque, je jouais à un niveau national en Allemagne, j’avais une école de tennis et j’étais bien classé. Seulement, à un moment donné, je me suis demandé ce que je ferais quand j’aurais 40 ans, avec ce sport. Et là je me suis dit : ce n’est pas ça. Alors avec le même élan et la même persévérance, je me suis lancé dans l’étude du droit. C’était le premier grand changement qui m’a amené à faire une carrière dans mon pays, l’Allemagne, en tant qu’avocat et juge. Le deuxième grand changement a été de quitter mon pays et de vouloir travailler dans un contexte européen. J’ai commencé à travailler avec des collègues de tous les États membres de l’Union européenne à Bruxelles et j’ai trouvé ces échanges enrichissants. Aller encore au-delà et vouloir goûter à la richesse du monde entier a été ensuite pratiquement logique. 

Vos fonctions vous ont amené à sillonner les quatre coins du monde. Au-delà de la riche expérience professionnelle que vous en tirez, quels enseignements majeurs retenez-vous de ce périple ?

Quand vous êtes dans votre pays d’origine, vous vivez dans un contexte culturel et de traditions qui est le vôtre et qui est déjà en place. Et donc vous ne vous posez pas la question de savoir si cette culture est « la bonne ». Quand vous allez dans un autre pays, vous êtes confronté à autre chose. D’abord, vous allez vous dire : « ce n’est pas comme chez moi, donc c’est compliqué ». Vous posez-vous la question cependant de savoir si cette différence est enrichissante ou intéressante ? Je l’ai toujours fait. Aujourd’hui, je ne me sens pas seulement allemand mais enrichi des cultures des nombreux pays dans lesquels j’ai vécu. 
 
Quel est le secret pour s’adapter aux cultures diverses que vous avez tutoyées toutes ces années ?

Je pense qu’il faut avoir une ouverture d’esprit pour y arriver. Quand vous quittez votre pays et que vous vous retrouvez dans un autre endroit, le premier réflexe qu’ont les êtres humains en général est le rejet. C’est-à-dire qu’ils ne se sentent plus à l’aise, parce qu’ils vivent dans un environnement différent. Et c’est la même chose si on voit un étranger arriver chez soi. C’est très facile de dire qu’on ne l’apprécie pas, juste parce qu’on ne le connaît pas. Il faut plutôt surmonter ce réflexe, ne pas se replier sur soi-même, regarder les différences avec un regard frais et se demander si on ne peut pas en tirer quelque chose pour soi-même. Marcel Proust le dit d’une manière plus poétique : « Le véritable voyage de découverte ne consiste pas à chercher de nouveaux paysages, mais à avoir de nouveaux yeux ».
 
D’un point de vue familial, les diplomates ont tous en commun la délicate gestion des déplacements incessants. À peine les quartiers pris qu’il faut se préparer à s’installer ailleurs pour seulement quelques années. Quelle est la bonne approche pour surmonter ce « déséquilibre », s’il y en a ?

Ce n’est pas toujours facile, en effet. Vous allez dans un pays, vous vous faites beaucoup d’amis et puis après vous devez les quitter et partir pour une autre mission ou un autre pays. Ce sont des moments parfois très durs. Mais c’est aussi bon pour tester cette amitié. On garde toujours l’amitié avec ceux qui sont de vrais amis. Je me demande parfois à quoi aurait ressemblé ma vie si j’avais vécu tout le temps en Allemagne. J’ai des amis qui l’ont fait et qui sont très heureux. On ne peut donc pas dire que c’est forcément mieux de partir. Mais une fois qu’on a goûté à cette richesse des expériences et des cultures différentes autour de nous, c’est difficile de tourner le dos. Aujourd’hui, je peux dire que j’ai sillonné les quatre coins du monde mais j’ai aussi des amis dans les quatre coins du monde. Où que j’aille, j’ai des amis et ça, c’est une richesse.
 
La culture, particulièrement la musique, semble être un pilier essentiel voire majeur dans votre stratégie de rapprochement et de célébration des deux peuples européen et ivoirien. Pourquoi le choix d’un tel axe ?

La culture est une clé. J’entends souvent dire que la culture est un facteur de cohésion sociale. C’est une phrase qui est utilisée tout le temps. Je ne pense pas ainsi. Je pense que la culture donne une identité à une personne ou un groupe, elle définit le « nous ». Donc la culture crée de l’appartenance mais peut être aussi un facteur pour voir les autres comme des gens différents. La culture peut donc potentiellement diviser les gens et a souvent servi pour créer des conflits. Mais la connaissance de la culture d’un groupe est aussi une clef pour y accéder. Parce que si on parle et on se comporte, on danse et on chante selon les us et coutumes d’une culture, on commence à avoir accès aux gens. Ce processus commence avec la volonté d’apprendre sur l’autre. Écouter d’autre musique, se réjouir de danses et des contes que nous ne connaissons pas ne va pas seulement enrichir notre propre culture mais élargir le « nous ».
 
L’Europe est un bon exemple. Pendant des siècles, l’Europe a connu des guerres parce qu’on n’arrivait pas à apprécier le fonctionnement différent des autres comme une richesse mais plutôt comme une menace. Et puis, à un moment donné, après la guerre la plus meurtrière en Europe, les gens ont commencé à se focaliser sur ce qui nous réunit et à voir les différences comme une richesse. C’est ce qui explique la devise de l’Union européenne : « Unie dans la diversité ». Je pense que cette devise s’applique à pratiquement tous les pays au monde. C’est pour cela que j’aime profondément la culture et, peu importe où je suis dans le monde, je continuerai à investir dans l’échange culturel.

Il est bien beau de s’appuyer sur la culture, la musique, après faudrait-il en trouver des partenaires.

Effectivement, parce que forcément, vous ne pouvez pas travailler avec tout le monde. Il faut trouver des partenaires qui ont eux-mêmes cette ouverture d’esprit et l’attachement aux valeurs. Je dois dire ici qu’en Côte d’Ivoire, nous sommes chanceux, car il y a beaucoup d’acteurs culturels qui vont au-delà de la musique ou du spectacle et qui s’engagent à contribuer au bien-être de la société. Notre partenaire principal, la fondation Magic System, en est un exemple. Son président, Salif Traoré, A’Salfo, fait lui-même un pont entre l’Europe et l’Afrique avec son engagement sur les deux continents. Donc depuis 2019, on est entré dans un partenariat avec la fondation. Nous avons fait l’UE Magic Tour ensemble, ou nous avons parcouru la Côte d’Ivoire et parlé des valeurs qui nous réunissent. Nous avons aussi organisé ensemble la Caravane de la Solidarité au début de la crise liée au Covid, la campagne « Engagés pour la paix » lors des élections en 2020... Nous nous sommes aussi impliqués dans le Femua 13 et maintenant le Femua 14. Vous avez donc raison, Il est important de trouver des bons partenaires et ce n’est peut-être pas possible dans tous les pays, mais heureusement nous avons eu de la chance ici en Côte d’Ivoire.

Vous êtes depuis septembre 2018 l’Ambassadeur de l’UE en Côte d’Ivoire. Quel est votre rôle ?

C’est une bonne question, car souvent on me demande la différence entre un ambassadeur d’un État membre de l’Union européenne et moi. L’Union européenne a évolué et aujourd’hui, certaines compétences qui relevaient à l’époque des États membres ont été transférées à l’Union européenne. Un bon exemple est le commerce, car un produit qui entre dans le marché unique de l’Union européenne peut y circuler librement. Les règles et normes qui définissent ces produits ainsi que le règles de commerce concernent donc tous les pays de l’Union européenne et ne peuvent être définis qu’au niveau européen. Par conséquent, un accord de commerce ou de pêche, par exemple, peut seulement être conclu par l’Union européenne. Mon rôle premier est d’exercer ces compétences mais l’Union européenne a aussi un rôle de coordination, que ce soit pour le développement avec l’approche « Team Europe » ou que ce soit pour des actions et démarches communes, comme par exemple dans le contexte de la guerre en Ukraine.

Qu’est-ce qui est le plus difficile dans votre mission ?

Il y a une relation très riche entre la Côte d’Ivoire et l’Union européenne. Une journée peut s’articuler autour des sujets comme la situation sécuritaire, le terrorisme, la pêche, la production durable de matières premières comme le cacao, le commerce avec l’Europe ou encore des projets de développement. En plus de cela, il y a des rencontres avec le gouvernement, la société civile, les partis politiques et d’autres partenaires. C’est comme jongler avec des balles qu’il faut constamment garder en l’air. Il n’y a jamais un moment de repos et le plus difficile est de trouver le temps pour sa famille et les amis. Souvent, je planifie une rencontre familiale et à la dernière minute je dois l’annuler.
 
A contrario, qu’est-ce qui vous booste dans cette mission  ?

Ce qui me booste le plus, c’est ma foi dans les valeurs de l’Union européenne que je suis chargé de promouvoir. Cette conviction fait que j’exerce mon travail avec passion et avec mon cœur. Ça me donne le dynamisme et la persévérance qui sont nécessaires pour être ambassadeur.
 
Le 30 mars dernier, nous avons suivi la visite en Côte d’Ivoire de la Commissaire européenne aux Partenariats internationaux, Jutta Urpilainen. À cette occasion, vous rappeliez l’excellence du partenariat qui lie l’Union européenne et la Côte d’Ivoire. Pouvez-vous nous en dire plus ?

 Oui, je peux affirmer que notre partenariat est excellent ! On me demande souvent ce que j’entends par « partenariat ». Est-ce de l’aide au développement pour la Côte d’Ivoire? La réponse est non. Un NON vraiment en lettres capitales. L’aide au développement appartient à l’histoire.

Aujourd’hui nous sommes un partenaire de la Côte d’Ivoire, nous voulons accompagner le pays selon sa propre vision. Car les seuls qui connaissent la Côte d’Ivoire et ce qui est bon pour elle sont les Ivoiriens et Ivoiriennes. Je vis ici depuis bientôt quatre ans et la Côte d’Ivoire est un pays que j’adore, mais je commence juste à le connaître. Quel niveau de connaissance ai-je de la Côte d’Ivoire comparativement aux Ivoiriens eux-mêmes, à ceux qui vivent dans ce pays depuis toujours ? Zéro. Les seuls à savoir ce qu’il faut vraiment faire dans un pays, ce sont ses citoyens. Il n’y a pas des solutions européennes pour des défis ivoiriens, juste des solutions ivoiriennes. En d’autres termes, cela veut dire que si un gouvernement a une stratégie et sait où aller, il nous prend par la main et nous pouvons l’accompagner sur son chemin, si cela cadre aussi avec nos intérêts. Un bon exemple est la stratégie de production durable de cacao du gouvernement ivoirien, que nous allons accompagner avec joie car la lutte contre la pauvreté, la déforestation et contre le travail des enfants est une cause que nous partageons. De son côté, la Côte d’Ivoire a démontré qu’elle est un vrai partenaire pour nous, comme on a pu le constater dans son positionnement condamnant l’invasion de l’Ukraine. Et donc l’excellence de notre partenariat se perçoit dans le partage des mêmes intérêts, des mêmes valeurs et de la même vision.
 
Vous rappelez à loisir l’excellence des relations entre le vieux continent et votre pays d’accueil temporaire. Vous avez pris la tête de la délégation de l’UE à un moment où la diversification des partenaires internationaux de la Côte d’Ivoire s’affirme et est même revendiquée par les autorités. Est-ce là une menace pour l’Europe ?

Je ne pense pas que ce soit une menace. Je pense plutôt que c’est l’effet de la mondialisation. Aujourd’hui, vous avez la Covid qui commence en Chine et en quelques mois à peine, c’est déjà un problème mondial. La Russie décide d’envahir l’Ukraine, et ça a des répercussions sur tous les pays au monde, y compris en Afrique. Le monde est devenu un village. C’est donc normal que la Côte d’Ivoire maintienne des relations avec d’autres, car nous vivons dans un monde interconnecté. Mais la diversification des partenaires ne signifie pas qu’on doive abandonner ses propres convictions et ses valeurs. La Côte d’Ivoire a une Constitution qui est basée sur les mêmes valeurs que l’Union européenne comme la démocratie, l’égalité entre les citoyens, le droit à l’éducation, la préservation de l’environnement, etc. Ces valeurs forment les piliers de nos sociétés. Notre histoire et notre proximité géographique font de nous des partenaires de premier plan.

La Côte d’Ivoire accueille en mai la 15e Conférence des parties de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification et la sécheresse (Cop 15) sous le thème « Terres, vie, patrimoine d’un monde précaire vers un avenir prospère ». La Côte d’Ivoire, espère mobiliser les bailleurs de fonds à travers le monde pour restaurer les terres dégradées et augmenter durablement la production agricole  dans le pays à l’horizon 2030-2050. Est-ce tenable ?

Je pense que ça doit être tenable. C’est ce qui est vraiment important. La Cop 15 a une thématique qui nous touche tous. Et si je regarde l’importance de la production agricole d’un pays comme la Côte d’Ivoire, l’aspect de la durabilité est très important car les grands marchés comme l’Union européenne mais aussi les États-Unis s’orientent vers la durabilité.

En Europe, aujourd’hui, les consommateurs ne veulent plus consommer des produits qui contribuent à la pauvreté, la déforestation, au travail des enfants ou au changement climatique. Cette nouvelle conscience trouve son chemin dans les législations européennes, qui obligent progressivement les entreprises à ne commercialiser que des produits durables. Notre marché se transforme donc graduellement en marché durable. C’est donc absolument primordial que nos partenaires africains qui exportent vers le marché européen soient capables de mettre en place une production durable. Certains pays comme la Côte d’Ivoire sont bien avancés, mais d’autres en sont encore loin.

Prenons le cacao comme exemple. La Côte d’Ivoire est le plus grand producteur mondial et l’Union européenne le plus grand acheteur avec 68 %. Les consommateurs européens veulent manger du chocolat qui n’ait pas l’arrière-goût de la déforestation, de la pauvreté ou du travail des enfants, et demandent des produits durables. L’Union européenne est en train de mettre en place des législations qui obligeront les entreprises à ne vendre sur notre marché que du chocolat issu d’une production durable. Ici, en Côte d’Ivoire, le gouvernement s’est engagé bien avant nous en mettant en place des initiatives contre le travail des enfants, la déforestation, la pauvreté des planteurs et récemment une nouvelle stratégie qui vise une production durable du cacao. En tant que bailleurs, c’est une approche que nous souhaitons accompagner. Je suis d’ailleurs sûr que, bientôt, d’autres chaînes de valeurs comme l’hévéa, l’anacarde et l’huile de palme suivront cette exemple, car la production durable est l’avenir pour nous tous.

À titre personnel, êtes-vous inquiet pour l’avenir de la planète ?

Oui je suis inquiet. Parce qu’on en parle beaucoup, mais le message n’est pas encore bien assimilé par tout le monde. C’est comme lorsqu’on souffre d’un cancer et qu’on dit se sentir encore bien. Mais vous êtes d’accord avec moi qu’il ne faut pas négliger le fait que le cancer est en train de se développer. La désertification, la déforestation induisent le changement climatique, l’augmentation de la température, la sécheresse et tous les phénomènes que vous voyez un peu partout, surtout en Afrique, sont globaux et énormes.  Tellement énormes qu’on finit par ne plus les voir. Mais il est capital de commencer par soi-même : éteindre la lumière, arrêter la climatisation, moins utiliser la voiture, abandonner la production d’énergie par charbon, gérer les déchets… voir comment dans sa vie quotidienne on peut contribuer. Parce que c’est cet effort que chacun doit faire qui, en fait, crée, après, une conscience collective, qui pour le moment n’est pas encore assez présente.

Quelles sont les mesures fortes à prendre en urgence pour stopper la crise climatique ?

Il faut d’un côté, organiser de grands événements comme la COP 15, avoir des mesures politiques fortes qui aident à structurer différemment la production d’énergie, l’organisation des villes, les transports, de façon à produire moins de carbone – et l’Union européenne accompagne fortement la Côte d’Ivoire dans ce domaine. Mais il faut également, d’un autre côté, sensibiliser le grand public. Par exemple, il est plus que nécessaire d’éduquer les enfants à la maison ou à l’école. Tous les jours, je donne un petit exemple à mon fils de 9 ans sur les questions environnementales. Donc, comme ses trois frères et sœurs, il est éduqué en sachant qu’il ne faut pas gaspiller et qu’il faut préserver la nature. Il a appris à ne pas jeter les déchets dans la nature, à ne pas laisser la lumière allumée ou l’eau couler ni prendre une douche pendant une demi-heure. C’est un processus qu’on peut déclencher dans n’importe quel ménage sans être un spécialiste.

Si vous aviez un seul message à passer aux dirigeants du monde dans le contexte international actuel qui semble raviver les vieux réflexes de guerre froide, que serait-ce ?

Ce serait l’empathie. Parce dans le monde aujourd’hui, nous sommes très souvent polarisés. Ce phénomène est amplifié par les réseaux sociaux. La polarisation se montre aussi bien à un niveau global, que régional, local ou même familial. Les gens ont des opinions souvent très arrêtées. Je pense que c’est important de faire un effort, de vouloir comprendre autrui, ce qui pourrait atténuer les conflits. C’est donc un message à tout le monde, applicable tous les jours et dans toutes nos relations.


 

Cheick YVHANE

Lien :http://www.espritmagazine-ci.com/

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